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L’ Asie destination privilégiée des expatriés



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Depuis ces trois décennies, beaucoup de pays asiatiques affichent un progrès économique spectaculaire justifié par un taux de croissance moyen de 6 %. Un taux de croissance qui risque de dépasser celui des Etats-Unis d’Amérique ou de l’Union européenne. Ces derniers sont d’ailleurs obligés de prendre conscience des enjeux de ce changement économique accéléré. L’Asie joue en effet un rôle croissant dans le contexte d’échange et dans le marché international. Et ce n’est pas étonnant si le contient devient la destination favorite des expatriés. Le point sur le potentiel et la réussite de l’Asie ainsi que les secteurs qui recrutent dans ces pays.

Le réveil économique de l’Asie

L’Asie comprend aujourd’hui entre autres la Chine, l’empire du Japon, la Corée, la Turquie, la Géorgie l’Iran, l’Irak, l’Etat d’Israël, le Sultan d’Oman, l’Arabie saoudite, le Thaïlande, le Singapour, le Taïwan, le Hong Kong, le Vietnam, l’Inde, l’Indonésie. La liste est non exhaustive. L’Asie figure en deuxième place dans la liste de continents les plus riches du monde. Et ses parties est et sud est pèsent lourds dans le poids de la population mondiale, la richesse et les consommateurs.

Certains de ces pays faisaient encore partie du Tiers-monde, il y a 7 décennies. La Chine par exemple était considérée comme un pays s’écroulant sous le poids de sa démographie croissante. Le Vietnam était ravagé par la guerre, la Corée, quant à elle, était aux prises avec la division de son territoire. La partie des pays du Golfe permet peut-être d’anticiper un progrès car la découverte du pétrole dans la péninsule arabe date des années 50. Mais personne n’a imaginé en ces temps-là que les 4 pays de l’Extrême-Orient : Corée, Taïwan, Singapour, Hong kong ainsi que la Chine etc. vont sortir du rang des pays pauvres ou en voie de développement avec leur modèle de dynamique de croissance. Or, ces marchés émergeants sont bel et bien décidés à s’imposer en tant que concurrents redoutables pour les pays avancés et comptent rattraper leur retard. Pour la plupart, le changement de la conjoncture économique a commencé vers les années 80 même si le processus d’industrialisation a déjà été entamé bien avant. La Chine, le Japon, les 4 pays cités précédemment, la Thaïlande figurent en tête de peloton. Et même l’Indonésie est citée comme modèle avec la réussite de son programme de développement agricole. Tandis que l’Inde avait auparavant une image de pauvreté extrême avec les photos des enfants dénutris dans les médias.

Le point de départ de cette croissance économique vient notamment du développement de la base agricole. La Chine, le Taïwan, l’Indonésie, l’Inde ont recouru à des techniques qui permettent d’augmenter les rendements du riz et de blé. L’amélioration et le développement rural se sont étendus sur le stockage des produits, la fabrication de denrées alimentaires jusqu’à la fabrication des pièces détachés et des technologies avancées. Bref, une industrialisation progressive mobilisant la grande main-d’œuvre de ces pays mais qui a entraîné une inégalité sociale vis-à-vis de la large majorité, les plus démunis et les classes riches à l’origine du développement économique. Aussi, il faut souligner que tous les pays asiatiques ne sont pas prêts à rejoindre les pays avancés. Le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Birmanie, le Bangladesh, le Sri Lanka, l’Afghanistan sont encore confrontés à des crises internes politiques si ce n’est pas des catastrophes naturelles. En fait, les économies les plus avancées dans le continent sont notamment la Chine, le Japon, la Corée du sud, l’Indonésie, et l’Inde. Rappelons que cet immense continent rassemblant des pays différents compte 65 % des pauvres du monde, avec un revenu journalier de moins de 1,25 dollar. Le modèle de croissance montre ainsi des inégalités de plus en plus croissantes même entre les régions d’un pays. Et l’on peut dire que l’Asie aurait encore à relever des challenges comme l’amélioration de la gouvernance, le vieillissement de la population (les économies riches tendent à limiter le nombre de leurs enfants comme celle des pays occidentaux), le développement de la finance etc.

L’investissement étranger direct vers l’Asie (IED)

Si l’avenir de l’Asie est prometteur, les risques des obstacles à franchir ne sont pas à exclure ainsi que les défis à relever. A titre d’exemple, l’IED destiné à l’Asie en développement affiche une baisse de 15 % en 2016. Cela résulte du déclin des flux destinés à Hong-Kong. Le déclin est également enregistré en Indonésie, en Malaisie, et en Thaïlande à cause de retraits d’entreprises multinationales dans ces pays. L’Arabie saoudite et la Turquie ne sont pas aussi épargnées. Qui qu’il en soit, pour tous ceux qui rêvent de travailler en Asie, et de découvrir d’autres horizons, retrouvez les conseils pour vivre et travailler dans les pays asiatiques.

Comment travailler en Asie ?

Les grandes compagnies chinoises et japonaises recrutent souvent des cadres européens et des Américains. Le salaire des expatriés y est élevé. Les plus grands recruteurs de talent étranger sont les institutions bancaires et financières, le secteur de technologies et de l’information ainsi que l’ingénierie de la construction. Le tourisme, l’hôtellerie, l’enseignement, le secteur électronique embauchent également. D’abord, comme dans la plupart des pays, les touristes qui viennent pour visiter l’Asie ne sont pas autorisés à travailler. Ils doivent avoir un permis de travail. Mais pour ce, il faut trouver un employeur qui parraine afin d’obtenir les papiers et la lettre d’approbation. On peut trouver un recruteur sur les sites d’offres d’emplois sur internet, en ambassade, dans les agences de recrutement ou en soumettant son CV aux chasseurs de tête. Outre le problème de visa et de parrain, il faudrait aussi considérer la stabilité politique et la sécurité du pays, la langue parlée, et bien évidemment la rémunération.

Si on tient compte de sécurité et de rémunération, Singapour est peut-être le meilleur endroit pour s’expatrier en Asie. La stabilité du climat et de la politique, la devise forte, la bonne cuisine constituent ses points forts. En revanche, le coût du logement y est cher. Les institutions financières, les banques, l’électronique, l’exportation, les restaurants sont les plus grands recruteurs.

Le travail en Malaisie est aussi intéressant au niveau rémunération car les expatriés peuvent toucher plus de 1200 euros. Mais il est difficile pour ne pas dire impossible de trouver un emploi sauf si on tente sa chance auprès des compagnies françaises sur place comme Peugeot, Lafarge, Joubert etc.

En revanche, à Philippine et à Cambodge, les salaires sont très bas. La Philippine recrute notamment des techniciens en information, en communication, en outsourcing, des ingénieurs en agriculture etc. tandis que les ingénieurs en construction sont recherchés à Cambodge. La maîtrise de l’anglais est un atout dans ces pays.

Par contre, le Vietnam n’est pas très ouvert au recrutement de talent étranger sauf pour ceux qui disposent des compétences qu’on ne trouve pas dans ce pays. Le secteur de finance, la haute technologie et le secteur touristique sont les pourvoyeurs d’emplois. Le salaire moyen d’un expatrié est plus élevé comparé à celui de Philippine et du Cambodge. Toutefois, il est beaucoup moins attractif qu’en France.

Bref, pour s’installer dans ces pays asiatiques, outre l’obtention de visa, les qualités comme la capacité d’adaptation, la volonté de s’intégrer, l’intérêt pour la culture du pays sont nécessaires.

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