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Emploi Ariana présentation et chiffres clés



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Ce gouvernorat est situé au nord-est de la Tunisie, proche de Tunis. Il est entouré par Bizerte au nord, Tunis au sud, Manouba à l’ouest et la mer Méditerranéenne à l’est. Son emplacement lui a fait devenir un pôle économique varié offrant plusieurs opportunités d’emplois et d’investissement. La région s’étendant sur une superficie de 456 km2 occupe 0,3 % de la totalité de la superficie du pays. Tour d’horizon sur les richesses et potentialités, les infrastructures de base et les possibilités d’emplois dans ce gouvernorat.

La création de ce gouvernorat date de 1983. Il est découpé en 7 délégations, 6 communes et 46 imadas. Ces délégations sont réparties en Ariana ville, Soukra, Raoued, Ettadhamen, Kalâat-el-Andalous, Mnihla et Sidi Thabet. Kalâat-el-Andalous est la plus vaste mais la moins peuplée avec une population de 23 000 personnes sur une superficie de 18359 ha contre Ariana ville, peuplée par 97 687 habitants en 2004 sur une superficie de 1885 ha (la plus petite des délégations). Le poids de la population par rapport au Grand Tunis est de 20 % avec une forte représentation de population communale (90 % des habitants). La région possède un climat méditerranéen avec des hivers doux et humides et des étés chauds. Les températures s’échelonnent entre 6°C et 45°C avec une pluviométrique de 450 mm par an. La région était une station de plaisance des riches dans les deux derniers siècles. Sur le plan économique, il possède un tissu économique varié composé des zones industrielles et d’une vaste superficie dédiée à l’agriculture.A noter qu’Ariana est jumelée avec la ville de Salé au Maroc, Grasses et Auvergne en France.

Le secteur industriel constitue les principaux fournisseurs d’emplois dans cette région. Il s’agit notamment des industries dans le domaine du textile, de l’habillement, de l’agroalimentaire qui fournit 50 % de l’activité économique du gouvernorat. Des sociétés de services dans le domaine de TIC, de fabrication de cuir, de chaussures, de l’électronique constituent aussi des possibilités d’investissement. La région compte plus de 270 unités industrielles réparties dans les zones industrielles d’Ariana aéroport, Sidi Thabet, KalaatLandalous, Choutrana, M’nhila, El Bokri, Jaafar-Raoued. La présence des industries dans les secteurs textile, habillement et électrique a pour effet d’augmenter les exportations de ce gouvernorat.

L’agriculture occupe la deuxième occupation des habitants. La superficie agricole est occupée par les céréales, les cultures de légumes, les fourrages, l’arboriculture et les cultures industrielles.Les terres cultivables occupent 24 000 ha, soit 70 % de la superficie de la région. La production agricole est dominée par les cultures maraichères, puis les cultures céréalières et les cultures des arbres (agrumes, pommes, poires…). 137 ha sont aussi réservés à la culture biologique avec les arbres fruitiers, fourragers, l’orge, le blé, l’artichaut… Le gouvernorat se fait aussi une réputation dans la production des roses dans le parc BirBelhassen. Concernant la production animale de cette région, les délégations de SiditThabet et Kalâat-el-Andalous sont les plus grandes productrices. Le nombre de cheptel en tête environne 57 800 en 2014 (bovin, ovin, caprin). Les habitants font également de petit élevage avec les volailles, les lapins, les abeilles. Les produits agricoles de viande pour l’année 2014 est 4 270 tonnes par an, contre 2 750 tonnes par an pour les volailles. La production de la pêche, quant à elle, atteint 167 tonnes par an. Ces chiffres permettent de révéler un développement notable dans l’investissement des secteurs agricultures et pêche de ce gouvernorat.

Le développement de l’agriculture est favorisé par la présence d’une douzaine de lacs collinaires. Les ressources en eau se trouvent dans le bassin de la vallée de la Mejerda, et la nappe de la Soukra.Parmi les principaux projets agricoles de cette région, on peut citer à titre d’exemple la pépinière forestière à Sidi Thabet, le port de pêche de Kâlaat-el-Andalous, le musée national de chasse à Jbel Ammar. Pour l’année 2016, la délégation d’Ariana aquant à elle, entreprise des projets d’infrastructure routière et d’installation de réseaux d’eau de la ville et de créations d’espaces verts.

Dans ce gouvernorat, le branchement en électricité dans la zone urbaine atteint 100 % contre 98,9 % en zone rurale. Le taux d’assainissement en eau potable dans la zone urbaine est également estimé à 100 % contre 99,5 % en zone rurale. Par ailleurs, cette région est facilement accessible grâce à la répartition des infrastructures routières avec les routes nationales, régionales, locales et les autoroutes. Cette région est également dotée de deux ports dont celui de Kâlaat-el-Andalous et de Raoued. D’ailleurs, la production de pêche fournit des centaines de postes d’emploi.

Ces dernières années, le secteur de la télécommunication a connu aussi une croissance fulgurante dans cette région et dans tout le pays. Le renforcement de l’infrastructure de la télécommunication a permis d’avoir un nombre d’abonnés de plus 72 800 dans ce gouvernorat. La densité téléphonique a passé de 14,88 % en 2014. L’évolution de la télécommunication a permis également d’augmenter le nombre d’abonnés aux utilisateurs d’internet.

Concernant les équipements collectifs de l’enseignement, ce gouvernorat possède 87 écoles primaires, 247 crèches et clubs d’enfants, une cinquantaine de lycées et collèges secondaires ainsi qu’une dizaine d’institutions supérieures. On y retrouve également la technopole d’Elghazala qui a été fondé en 1992 et la technopole de Sidi Thabet. La première regroupe 16 entreprises et 4 établissements publics avec un effectif de plus de 600 ingénieurs. Quant à la technopole de Sidi Thabet, elle comporte des institutions nationales et des centres de recherche et des organismes de formation. Une quarantaine de centres privés de formation professionnelle complètent cet effectif d’infrastructure d’enseignement.

Côté structure sanitaire, Ariana compte 3 hôpitaux dont 1 régional, 1 local, et 1 CHU, 24 centres de santé de base, 48 laboratoires d’analyses. Ce gouvernorat dispose aussi une centaine de pharmacies et 3 cliniques.

Enfin, concernant l’équipement de culture et de loisirs, la région compte 10 bibliothèques, 3 salles de théâtre, 2 maisons de culture, 1 complexe sportif et 16 stades sportifs et salles de sport couvertes.

Malgré le frein à la création de projets en Tunisie dus aux formalités administratives et la difficulté d’obtention de financement, Ariana fait partie des gouvernorats ayant le meilleur taux d’occupation.

Le secteur tertiaire occupe plus de 60 % de l’emploi contre 5 % environ pour le secteur primaire. Ce qui fait que le taux de chômeurs de cette région est inférieur à la moyenne nationale avec un taux de chômage de 13 % environ. Ce gouvernorat possède d’ailleurs un espace visant à favoriser l’employabilité des jeunes ayant des projets. Le gouvernement a d’ailleurs offert une douzaine de millions de dinars pour le financement de projets de près de 2 000 porteurs de projets.

Le secteur agricole se voit aussi octroyer une enveloppe de 2,5 millions de dinarsdont la plus grande part s’en va dans les industries de transformation de produits agricoles et dans les activités agricoles (98%).Ces investissements visent essentiellement à promouvoir l’exportation et les industries de transformation. Enfin, l’aménagement du secteur routier a permis aussi de fournir des emplois à quelques jeunes malgré le fait que les offres ne comblent pas les nombreuses demandes d’emploi.

 

En fonction de la région à laquelle vous faites référence, les opportunités d'emploi peuvent varier. Voici quelques métiers qui pourraient être disponibles dans cette région, en particulier dans le contexte tunisien :

  • Fonction publique : travailler dans l'administration publique locale, régionale ou nationale.
  • Enseignement : Enseigner dans les écoles primaires, secondaires ou les établissements d'enseignement supérieur de la région.
  • Santé : Travailler dans le secteur de la santé en tant que médecin, infirmier, pharmacien, etc.
  • Technologie de l’information : Les métiers liés à l'informatique, au développement logiciel, à la gestion de réseaux, etc., sont généralement en demande.
  • Tourisme : Travailler dans l'industrie touristique, que ce soit dans les hôtels, les agences de voyages ou d'autres services connexes.
  • Commerce et services : Possibilités dans le secteur du commerce, de la restauration, de l'hôtellerie, etc.
  • Industrie : Des opportunités peuvent exister dans divers secteurs industriels tels que la fabrication, la production, etc.
  • Finance : travailler dans les institutions financières locales.
  • Culture et arts : Possibilités dans le domaine culturel, musées, centres artistiques, etc.
  • Agriculture : Travailler dans l'agriculture ou l'agroalimentaire, en fonction de la structure économique de la région.

Il est important de noter que la disponibilité des emplois peut dépendre de divers facteurs, notamment l'économie locale, les industries présentes dans la région, et les compétences et qualifications individuelles. Avant de chercher un emploi, il peut être utile de faire des recherches sur le marché du travail local et de déterminer quelles industries sont en croissance. Plusieurs cabinets de recrutements sont implantés à l’Ariana.

 

La collaboration entre la ville de l'Ariana et ses villes voisines peut offrir diverses opportunités dans le monde du travail. Cette collaboration peut se faire à plusieurs niveaux, notamment dans les domaines économique, éducatif, culturel et social. Voici quelques façons dont la collaboration avec les villes voisines peut influencer les opportunités professionnelles :

  • Echanges commerciaux : Les entreprises de l'Ariana peuvent explorer des opportunités de collaboration commerciale avec des entreprises des villes voisines. Cela peut inclure des partenariats commerciaux, des chaînes d'approvisionnement intégrées et des opportunités d'exportation.
  • Réseautage professionnel : Les professionnels de l'Ariana peuvent élargir leur réseau en collaborant avec des professionnels des villes voisines. Les événements de réseautage, les conférences et les forums régionaux peuvent faciliter ces opportunités.
  • Projets de développement communautaire : Les municipalités voisines peuvent collaborer sur des projets de développement communautaire, offrant ainsi des opportunités d'emploi dans des domaines tels que l'aménagement du territoire, l'urbanisme, l'environnement, etc.
  • Education et formation : Les institutions éducatives de l'Ariana peuvent collaborer avec des établissements voisins pour développer des programmes éducatifs conjoints, des échanges d'étudiants et des initiatives de formation professionnelle.
  • Tourisme : Une collaboration dans le secteur du tourisme peut créer des emplois dans les domaines de la promotion touristique, de la gestion d'événements régionaux et du développement de l'industrie touristique.
  • Cultural Exchange : Les collaborations culturelles peuvent donner lieu à des opportunités dans le domaine des arts, de la culture et du divertissement. Cela pourrait inclure des événements culturels conjoints, des festivals, des expositions, etc.
  • Transport et logistique : Les entreprises de transport et de logistique peuvent bénéficier de collaborations régionales, créant ainsi des opportunités pour les emplois dans ces secteurs.
  • Santé publique : La collaboration entre les municipalités peut également se traduire par des initiatives de santé publique conjointes, créant des emplois dans les domaines de la santé, de la recherche médicale, etc.
  • Technologies de l’information et de la communication (TIC) : Les entreprises technologiques de l'Ariana peuvent collaborer avec des entreprises des villes voisines pour développer des solutions innovantes, créant ainsi des emplois dans le secteur des TIC.
  • Coopération transfrontalière : Si l'Ariana est proche d'une frontière internationale, il peut y avoir des opportunités de coopération transfrontalière, ouvrant la voie à des opportunités professionnelles internationales.

La collaboration entre les municipalités voisines peut renforcer l'économie régionale et créer un environnement propice à la croissance économique et à de nouvelles opportunités professionnelles. Sur plusieurs villes voisines, il est possible de lancer un concours secteur public en Tunisie afin de satisfaire une entreprise nationale en terme de recrutement de certains profils qualifiés et résidents dans les villes là où il y a un besoin pour des agences de cette entreprise nationale pour des postes de travail et à proximité de leurs domiciles.

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