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Les métiers du bâtiment : quel avenir ?



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Le domaine du bâtiment attire beaucoup de personnes qui souhaitent créer un cadre de vie agréable tout en bénéficiant d’un métier promettant un épanouissement personnel. En effet, ce secteur propose de nombreux débouchés qui permettent aux cadres ou salariés de participer dans la conception, la construction et la finition des logements ou espaces privés, publics ou commerciaux. Tous les professionnels du secteur peuvent aussi profiter d’un développement des compétences acquises et de nombreuses possibilités d’évolution de carrière. Dans cet article, nous allons faire un tour d’horizon sur les métiers du bâtiment qui recrutent et la continuité de l’activité en chantier face au coronavirus.

Le secteur du bâtiment et des travaux publics fait partie des secteurs qui ont su s’évoluer avec le temps grâce à l’utilisation des nouvelles technologies qui permettent l’optimisation énergétique et le respect de l’environnement. A l’aube du 21ème siècle, ce domaine n’est plus aussi l’apanage des hommes car la gent féminine représente dorénavant un pourcentage non négligeable des professionnels dans ce domaine. Etant un poids lourds dans le développement économique d’un pays, ce secteur propose un large panel de métiers pour les différentes phases de la réalisation d’un bâtiment jusqu’à sa réception. Parmi ces métiers, on peut citer entre autres le géomètre, l’architecte, le BIM Manager, le chef chantier, le conducteur de travaux, le conducteur d’engin… Et dans la sélection des métiers qui prennent en charge la construction et la finition d’un bâtiment, on retrouve, le maçon, l’ouvrier du bâtiment, le ferrailleur, le carreleur, le couvreur, l’installateur de panneaux photovoltaïques, l’ascensoriste, le peintre en bâtiment, le domoticien, le plâtrier, le chauffagiste, l’acousticien… La liste est longue.

Chaque métier a sa spécificité et les qualifications requises pour pouvoir l’exercer. Les métiers manuels n’exigent pas de diplôme contrairement aux métiers intellectuels comme le géomètre ou l’architecte.

- Le géomètre effectue la définition de la surface du terrain à bâtir et son bornage. Un sens d’observation et de précision aigu ainsi qu’une formation de bac+3 permettent d’accéder à cette carrière.

- L’architecte prend en charge la construction, la réhabilitation, le réaménagement des paysages, des maisons, des bâtiments professionnels, commerciaux etc. Cela concerne la conception du projet architectural (les plans, l’implantation, la superficie, le choix des matériaux à utiliser etc.) jusqu’au montage financier, les démarches administratives etc. La créativité, le sens d’écoute du client, le respect des normes de la construction et la possession d’un diplôme d’Etat d’architecte sont indispensables pour exercer le métier.

- Le maçon, quant à lui, s’occupe de la réalisation de la fondation, du montage des murs, des cloisons ou des gros oeuvres d’un bâtiment. Le métier exige une bonne condition physique et un sens de l’équilibre.

- Quant au carreleur, il effectue l’habillage des murs, des sols, des parois avec des carreaux de porcelaine, de céramique, de marbre etc. Le CAP carreleur-mosaïste, le bac pro aménagement et finition de bâtiment permettent d’exercer ce métier.

Le salaire et les opportunités de recrutement diffèrent aussi dans chaque métier du bâtiment

D’abord les métiers du bâtiment sont souvent mélangés avec ceux des travaux publics mais avant de parler des débouchés possibles, il est toutefois nécessaire de faire la distinction entre ces deux domaines. Les premiers englobent la conception jusqu’à la finition et la livraison d’un projet de construction tandis que les métiers des travaux publics la construction des ouvrages comme les ponts, les routes, les réseaux aériens… Le nombre de cadres embauchés est plus élevé dans le domaine de TP. Les postes manquants sont ceux d’encadrants comme les ingénieurs de travaux, les ingénieurs en énergie renouvelables, les chefs de chantier, les conducteurs de travaux… Face aux enjeux de réduction de la consommation énergétique et de compétitivité des entreprises, on assiste aussi à une émergence de recrutement d’un nouveau profil : le BIM manager. Ce professionnel évolue souvent dans les grosses entreprises et PME du secteur. Il effectue entre autres la maquette numérique, rédige la charte BIM, détecte les erreurs et assiste le maître d’ouvrage dans l’exécution du projet.

En ce qui concerne le recrutement dans le secteur du bâtiment, on retrouve les entreprises qui recrutent sans le bac et celles qui ont besoin d’un diplôme ou d’une formation spécifique.

- Le maçon : ce métier figure en première place parmi les offres d’emplois. Les secteurs du BTP, les particuliers, les collectivités etc. embauchent cet ouvrier. Il peut travailler dans la construction d’un bâtiment neuf, d’un ouvrage public ou d’un édifice ancien à réhabiliter. Ce métier n’exige pas le bac, un CAP maçon pourrait suffire. Cependant, l’agilité de mains, l’expertise dans le maniement de béton, de parpaings, de briques sont nécessaires ainsi que l’esprit d’équipe.

- Le couvreur : tant qu’il y a de bâtiments sans toiture, on fait aussi appel à un couvreur. Comme son nom l’indique, ce professionnel du bâtiment a pour fonction de recouvrir les toits avec les divers matériaux. Ce faisant, il doit assurer l’étanchéité de la toiture et l’état de l’évacuation d’eau. Le métier nécessite le respect des règles de sécurité, la résistance physique et la minutie. Ce professionnel du bâtiment ne doit pas aussi avoir de vertige. LE CAP couvreur peut mener à ce poste. Une petite remarque pour tous les métiers ne nécessitant pas de bac, les jeunes ne sont pas très attirés par ces postes. La raison peut être les positions inconfortables, le travail en extérieur avec les intempéries ou le salaire peu élevé.

- L’électricien du bâtiment : cet ouvrier qui assure l’installation et le dépannage des réseaux électriques est aussi sollicité. Le CAP réalisation ouvrages électriques est aussi une bonne entrée dans ce métier.

-le peintre en bâtiment : la demande de cet ouvrier de finition d’un bâtiment est aussi forte dans le secteur du bâtiment. Il effectue notamment les finitions des murs, des plafonds… d’un bâtiment à travers la peinture, l’application des résines, des vernis, la pose du papier peint, des décors en patine… Le CAP peintre applicateur de revêtements, le BP peinture de revêtement permettent aussi d’exercer ce métier.

Face à la propagation du nombre de cas Covid-19, de nombreuses entreprises ont dû prendre des mesures inédites comme la mise en place d’un télétravail afin de suivre les consignes gouvernementales de confinement. Mais comme cette nouvelle organisation de travail est impossible pour les métiers dans le secteur du bâtiment, de nombreuses entreprises dans le secteur du bâtiment ont dû arrêter leur activité malgré l’afflux de demandes dans certaines régions ici en Tunisie. Or, un tel arrêt total des chantiers constitue une décision lourde de conséquence sur la chaîne économique. Voilà pourquoi, quelques entreprises ont pu continuer leurs activités en prenant des mesures de renforcement de sécurité à travers les gestes barrières, la distance de 1 m entre les salariés, le lavage des mains, désinfection du lieu de travail etc. Ces préventions permettent de protéger les salariés tout en continuant les activités des chantiers de travaux publics si les circonstances les permettent. Toutefois, il ne faut pas cacher que le maintien des activités dans les chantiers où des nombreux corps de métier circulent est une véritable bataille. La majorité des entreprises dans le bâtiment ont ainsi décidé de suspendre leurs activités et ont placé leurs salariés en chômage partiel, arrêt de travail ou en congé payés en attendant la reprise des travaux avec le déconfinement.

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