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Les métiers de l’entreprenariat



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Le concept de création d’auto-entreprise attire de nombreuses personnes. Cette aventure professionnelle les permet d’endosser la responsabilité et les risques de la création d’une entreprise. Mais même si ce chemin n’exige pas de diplômes, l’entrepreneur doit acquérir un savoir-faire technique dans la gestion de ses activités. Retrouvez dans cet article les formations à suivre pour accéder à ce statut, ainsi qu’un tour d’horizon sur le métier et le monde de l’entreprenariat.

Dans un monde où les opportunités d’embauche deviennent limitées, et le taux de chômeurs ne cesse d’augmenter, de nombreux sortants des grandes écoles mais aussi des personnes non-diplômés choisissent de se lancer dans l’entreprenariat. Leurs principales motivations sont l’émancipation et la possibilité d’exprimer tout leur potentiel avec leurs ressources plus ou moins conséquentes. Mais pour que la start-up ait une meilleure durée de vie, outre l’investissement initial, la création de sa propre entreprise nécessite des formations et de maturité. Les étudiants sans expérience professionnelle préalable, mais disposant de l’expertise de leurs enseignants peuvent réussir avec un capital disponible.

La plupart des formations pour créer sa propre entreprise sont accessibles après 2 ou 4 ans après le bac. Le niveau de bac+2 est par exemple nécessaire pour suivre une formation de Bachelor management, entrepreneur ou bachelor jeune entrepreneur, ou MBA (master of business administration) dans les écoles spécialisées. L’étudiant doit déjà avoir un projet d’entreprise. La formation les aide à apprendre, à affiner leur projet tout en montant leur business plan. La dernière année de la formation peut se terminer par un stage. D’autres formations peuvent proposer aussi des options à la carte entre l’accompagnement dans le montage du projet, l’intraprenariat, l’innovation, ou les réseaux et entrepreneur. Autres programmes proposent des séminaires de sensibilisation à l’entreprenariat dans des écoles d’ingénieurs ou un programme en anglais visant à améliorer les compétences des étudiants dans le management, le finance, les stratégies d’entreprise, la gestion de projets, le lancement des activités… Les DUT, les licences, les masters professionnels en management, économie et gestion sont aussi délivrés à l’université.

Le bagage scolaire ou le suivi de cursus spécialisé est donc considéré comme indispensable si l’on souhaite élaborer un projet entrepreneurial. Une grande majorité des entrepreneurs sont d’ailleurs des étudiants issus des écoles de commerce ou d’ingénieur avec un diplôme de bac + 3 ou bac + 5. Cet apprentissage les aide dans la gestion de leur budget et de leur équipe, dans la construction d’un business plan. C’est aussi un moyen permettant d’acquérir des connaissances à travers les stages, les échanges dans des écoles d’ingénieurs et de les mettre en pratique…

Notons toutefois qu’il existe des entrepreneurs sans diplômes qui ont réussi. La statistique des entrepreneurs Français a montré par exemple qu’en 2013, 12 % ne détenaient aucun diplôme, 46 % ne possédaient que le bac, ou le BEP, CAP ou BEPC. On peut citer aussi les entrepreneurs et grands patrons comme Xavier Niel ou Bill Gates qui n’ont pas terminé leurs études.

Finalement, le fait d’avoir des diplômes pourrait ne pas être un must mais l’entrepreneur doit avoir les bases en comptabilité, gestion, commerce, fiscalité et les qualités.

Les personnes qui ne disposent pas d’assez de compétence dans l’étude de leur business plan doivent ainsi suivre des formations avant d’entreprendre. Si le CAP, le BM, le BTS, le BEP, le bac peuvent préparer dans le monde de l’entreprenariat pour les métiers d’artisan comme le boulanger, le maçon, le chauffagiste, le climaticien… les grandes écoles de commerce et de management sont les plus plébiscitées par les entrepreneurs dans le bâtiment, les chefs d’entreprise etc. Dans tous les cas, chaque auto-entrepreneur doit disposer des qualités comme le goût de challenge, l’esprit d’indépendance et de créativité, la polyvalence, la volonté de réussir et la persévérance. Pour réussir dans le métier, il doit aussi avoir un sens pratique, un bon sens relationnel, se montrer dynamique, enthousiaste et résistant au stress.

En fait, le monde des entrepreneurs est très vaste. Il englobe plusieurs métiers comme l’agent privé de recherche, le conseil financier, l’expert judiciaire, le documentaliste, l’huissier de justice, l’expert agricole, le paysagiste, le céramiste, le géomètre, l’architecte, le poissonnier, le charcutier-traiteur, le boulanger, le pâtissier, le chocolatier, le décorateur, le dessinateur, le maquettiste, le relieur d’art, le graphiste, le restaurateur d’art, le styliste, le conférencier, le développeur, le secrétaire à domicile…. La liste est longue. On retrouve des auto-entrepreneurs dans plusieurs domaines comme le transport, le marketing, le commerce, le sport, le loisir et divertissement, les services aux entreprises, la santé, les services aux personnes…

L’entrepreneur exerce souvent ses activités sous le statut d’indépendant. Pour ce, il doit satisfaire les prérequis sur les droits civils, l’âge et accomplir les formalités légales (TVA, affiliation à la caisse d’assurances sociales…). En fonction de la taille de son projet, il peut travailler en solo en investissant ses capitaux dans l’affaire ou construire une équipe. Mais même s’il travaille seul, il est souvent amené à entrer en contact avec différents intervenants comme les clients, les partenaires, les banques… Le période de démarrage est souvent décevant à cause de la possibilité d’échecs. D’où l’utilité d’un esprit optimiste qui aime relever les défis. D’autres compétences comme la maîtrise des aspects techniques du service proposé ou des produits, la bonne compréhension de son secteur d’activités et des tendances, la capacité à prendre des décisions au bon moment et à solutionner les problèmes sont aussi utiles dans l’exercice de ce métier. Et au bout de quelques années, lorsque l’auto-entrepreneur arrive à développer ses activités, il aura à embaucher des collaborateurs, fédérer son équipe, leur transmettre sa vision d’entreprise, fidéliser ses clients et en acquérir de nouveaux pour pérenniser ses activités.

Le monde de l’entreprenariat présente ainsi un chemin qui n’est pas de tout repos. Dans ce mot, on retrouve d’ailleurs le verbe entreprendre qui signifie initier ou mettre en œuvre des actions pour concrétiser un projet. L’initiateur du projet ou l’entrepreneur doit avoir ainsi un plan d’action mur. Au début et tout au long de ses activités, il est le seul garant de la réussite ou de la faillite de son entreprise s’il n’a pas d’associé. Il prend les risques en investissant ses propres fonds dans l’affaire. Ce faisant, il doit savoir comment utiliser les ressources limitées à sa disposition pour satisfaire les clients. S’il travaille avec les associés, il doit les convaincre de la réussite de l’entreprise et de la possibilité de rendement dans les années à venir.

Face à ces nombreux défis, il ne faut pas cacher que les gains des entrepreneurs ne sont pas exceptionnels, surtout s’ils sont à leur début. De plus, la création d’une start-up est séduisante mais elle exige des compétences professionnelles et une certaine disposition d’esprit. Un entrepreneur qui vise la réussite doit également se montrer créatif, rigoureux, persuasif et humble tout en ayant la confiance en soi. La créativité est utile pour la promotion de l’activité et afin de mieux faire face à la concurrence. La rigueur est indispensable pour l’organisation et la gestion de son activité et de son équipe. Quant à la confiance en soi et l’humilité, tout bon leader qui se respecte doit croire à son succès tout en étant capable de se remettre en question.

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